De gauche à droite : Catherine Gauthier (MArch, Université de Montréal), Morteza Hazbei (PhD candidate, Université Concordia), Jean-Pierre Chupin (UdeM), Doramy Ehling (CEO, Rick Hansen Foundation), Marco Pasqua (Rick Hansen Foundation), Nooshin Esmaeili (UCalgary).

Les 1 et 2 mars 2023, plusieurs étudiants membres du partenariat CRSH sur la qualité ont été invités à participer en personne ou en ligne au colloque annuel APN2023 Construire ensemble, qui a réuni des leaders de l’industrie, des professionnels de l’accessibilité et des leaders d’opinion mondiaux pour discuter de la manière dont nous pouvons continuer à construire un monde inclusif et accessible pour les personnes de tous âges et de toutes capacités. Accessibility Professionnal Network 2023.

16 mars 2023. Un séminaire présenté par Izabel Amaral (UdeM) autour d’une subvention développement Savoir du CRSH : (en collaboration avec Carmela Cucuzzella (Concordia) et Jean-Pierre Chupin (UdeM)

Une écologie des cultures du bois au Canada (20032020) : comparaison des cultures constructives à travers des conceptions architecturales primées

Au croisement de la théorie architecturale et des études culturelles, cette recherche s’intéresse à l’architecture du bois comme univers symbolique permettant d’étudier la présence de la nature dans la culture humaine. Cette recherche théorisera la diversité des expressions de la qualité dans l’architecture canadienne, du point de vue de la préoccupation environnementale, de la culture du bâtiment et de l’expression architecturale. Considérant l’architecture du bois comme une forme d' »écologie culturelle », elle a le potentiel de révéler comment les cultures canadiennes représentent et symbolisent leurs relations avec la terre et les ressources naturelles, ainsi que les cultures de ses peuples fondateurs.

Malgré l’intérêt pour le bois comme alternative majeure aux matériaux de construction à base de combustibles fossiles, cette recherche mettra en lumière le spectre symbolique des constructions en bois, qui va des traditions locales et indigènes à l’esthétique écologique, représentant des formes de fabrication qui s’appuient à la fois sur la pratique architecturale traditionnelle ou sur les technologies de construction récentes et la conception assistée par ordinateur. Notre objectif est de mieux interpréter et comprendre comment les progrès de la pratique architecturale et des techniques de construction affectent la manière dont l’architecture est envisagée et matérialisée au Canada au cours des dernières décennies. Parallèlement à l’étude de l’influence des considérations environnementales sur les formes architecturales au Canada, nous donnerons un sens à une dissonance au sein de la théorie de l’architecture entre les idées sur l’interdépendance ou l’autonomie de la forme architecturale (apparence visuelle), du matériau (ce dont elle est faite) et du sens (messages et idéaux exprimés).

Ce débat fut organisé aux Archives nationales à Montréal de la BAnQ (535, avenue Viger Est) le 24 novembre 2022.

Autrefois symbole d’excellence et d’exception, les prix d’architecture et de design, qui visent à récompenser des réalisations, se sont multipliés de façon exponentielle ces dernières années. On ne compte plus les entreprises, associations, municipalités et publications spécialisées qui ont mis en place leur propre remise de distinctions, dont plusieurs ont largement multiplié les catégories au fil des ans. La situation est telle que l’on peut aujourd’hui parler d’une véritable « industrie » du prix, au Québec comme à l’international.

Dans ce contexte, on peut s’interroger sur la valeur à accorder à ces prix. Récompense-t-on l’excellence à tout coup ? Les candidatures misent-elles démesurément sur l’esthétisme, voire le côté « instagrammable » de l’architecture, plutôt que sur l’expérience du public ? Pourquoi les firmes d’architectes ressentent-elles le besoin d’y participer ? Comment pourrait-on assurer la réelle valeur d’un prix en architecture ?

L’événement fut organisé par Kollectif, en partenariat avec Jean-Pierre Chupin, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l’excellence (Université de Montréal) et co-directeur du livre collectif The Rise of Awards in Architecture(Vernon Press, 2022) avec Carmela Cucuzzella et Georges Adamczyk.

À l’animation : Marc-André Carignan, chef de contenu pour Kollectif

Modérateur : Jean-Pierre Chupin, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l’excellence de l’Université de Montréal.

Nos panélistes :

Nos invités d’honneur :

Réalisation vidéographique :

  • Prise de vue et montage : Jonathan Haxhe, Maîtrise en communication, Université de Montréal.
  • Prise de vue : Théo Pagé-Robert, Baccalauréat en architecture, Université de Montréal.

Financement : Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l’excellence.

Deux bourses de soutien à deux doctorants de la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l’excellence : Paloma Castonguay-Rufino et Shantanu Biswas-Linkon.

Ces deux bourses de 12000$ sont accordées par la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l’excellence pour la qualité du dossier académique. Paloma Castonguay-Rufino travaille à une redéfinition de la notion de « patrimoine industriel » dans le contexte canadien, tandis que Shantanu Biswas-Linkon étudie la notion de « valeur sociale » (Re-evaluating the Social Value of Architecture in the Public Realms through Inclusiveness and Environmental Justice).

Le comité d’admission aux programmes de doctorat a accordé la Bourse d’admission aux cycles supérieurs d’un montant de 10 000 $ à Shantanu Biswas-Linkon, nouvel étudiant au doctorat, en reconnaissance de son dossier académique, de sa proposition de recherche et de la clarté de ses motivations. Shantanu est inscrit depuis septembre 2022 dans le programme de doctorat individualisé en architecture sous la direction de Jean-Pierre Chupin.

Le Comité d’attribution des bourses des 2e et 3e cycles des Études supérieures et postdoctorales (ESP) de l’Université de Montréal a accordé la bourse d’excellence « J.A. DeSève » à Lucie Palombi, doctorante sous la direction de Jean-Pierre Chupin dans le programme de doctorat individualisé en architecture.

Sous la direction des professeurs Jean-Pierre Chupin et Bechara Helal dans le programme de doctorat individualisé en architecture, Aurélien Catros a reçu deux bourses prestigieuses pour sa thèse :

  • Bourse d’excellence Daniel Arbour et Associés

Montant : 20 000$CAD (Bourse de voyage Angleterre et Japon)

Intitulé du sujet financé : « La projection entre modèles de conception à l’ère du second tournant numérique »

  • Bourse de doctorat du Fonds de Recherche du Québec Société et Culture

Montant : 28 000$CAD (étalés sur 16 mois )

Intitulé du sujet financé : « Epistémologie du modèle en architecture et des transferts de conception du projet à l’ère du second tournant numérique »

Date : Le 31 janvier 2023, 17h30.

Lieu : Amphithéâtre 1120, Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal.

À l’occasion de la publication en 2022 de L’architecture en ses écoles, une encyclopédie nous recevons Daniel Le Couédic, architecte et historien, professeur à l’université de Bretagne occidentale, et co-directeur de l’ouvrage. Autour de Lucie K. Morisset, professeure à l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain, cette conférence-débat rassemblera également deux contributeurs québécois de l’encyclopédie, François Giraldeau, professeur honoraire de l’École de design de l’UQAM et Jean-Pierre Chupin, professeur à l’École d’architecture de l’UdeM et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l’excellence,

  • Anne-Marie Châtelet, Amandine Diener, Marie-Jeanne Dumont et Daniel Le Couédic, (sous la direction de), L’architecture en ses écoles (une encyclopédie de l’enseignement de l’architecture au XXe siècle), Châteaulin, Éditions Locus Solus, 2022.
  • Jean-Pierre Chupin et François Giraldeau, article Québec, relations et échanges. p. 568.

Résumé

Avec ses 704 pages et 341 notices rédigées par 147 auteurs, cet ouvrage est le fruit d’un vaste effort collectif pour rassembler et approfondir, de manière inédite, un état des connaissances jusqu’alors fragmentaire. Cette histoire de l’enseignement de l’architecture en France au XXe siècle aborde des dimensions plurielles – pédagogiques, professionnelles, territoriales, politiques, institutionnelles et matérielles – et couvre un éventail d’établissements impliqués dans la formation à l’architecture, telles les écoles d’ingénieurs.

En France, l’histoire de l’enseignement de l’architecture fut longtemps ramenée à ses travers présumés et au récit du combat que les champions de la modernité auraient livré contre l’École des beaux-arts de Paris. Le séisme de 1968 ensevelit jusqu’au souvenir de cette époque révolue. Le réveil vint des États-Unis, où l’École avait jadis joui d’un grand prestige, mais ne concerna d’abord que le XIXe siècle. . Il fallut attendre les années 1980 pour que la complexité des choses débattues et expérimentées au XXe siècle commençât d’être éclairée et, surtout, que les investigations de l’architecture, de son enseignement, de la profession et de son exercice fussent corrélées.

Dans ce mouvement, on redécouvrit le long débat exacerbé entre les architectes défendant le monopole parisien et leurs confrères de province, qui avait préludé à la création des premières écoles régionales en 1903. L’École régionale de Rennes — devenue de Bretagne en 1984 — fut la seconde à ouvrir ses portes ; son histoire permet donc d’appréhender toutes les étapes de ce cheminement cahoteux qui, bien au-delà de l’architecture, renseigne sur la réinvention de l’enseignement supérieur en France et sur le rôle qu’il tint dès lors dans la structuration du territoire national.

La discussion s’appuiera également sur un autre livre de notre invité : Le Couédic Daniel, Sauvage André, L’École d’architecture de Bretagne : Un siècle de fabrique des architectes, Châteaulin, Locus Solus, 2022.

Financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada jusqu’en 2027, un important partenariat de recherche sur la qualité de l’environnement bâti réunit – pour la première fois – 14 universités,
70 chercheurs et 68 organismes publics et privés aux plans municipal, provincial et national.

La valeur totale de ce partenariat correspondra à 8.6M$ dont: 2.5M$ du CRSH, 6.1M$ des partenaires incluant 4.2M$ de contributions en nature). Un tel investissement confirme l’engagement de tous les partenaires ainsi que l’importance de la démarche collaborative.

 

Le partenariat stimulera un dialogue vital démontrant comment ceux qui participent activement à la réflexion et à la création de l’environnement bâti à travers le Canada peuvent contribuer à une redéfinition de la qualité conduisant à plus d’équité, plus de valeur sociale et plus de durabilité à un moment critique pour notre planète.

Coordonné, depuis l’Université de Montréal, par la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l’excellence (CRC-ACME), le partenariat La qualité de l’environnement bâti au Canada : Feuilles de route vers l’équité, la valeur sociale et la durabilité s’adresse à la diversité des environnements publics qui ont un impact sur la vie quotidienne de millions de Canadiens dans les espaces urbains, les bâtiments et les paysages.

Le programme se donne 3 objectifs :
1. Analyser les limites actuelles des normes et modèles environnementaux pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.
2. Co-concevoir de nouvelles voies vers l’équité, la diversité et l’inclusion dans l’environnement bâti.
3. Définir de nouveaux cadres pour la définition de la qualité afin d’améliorer la valeur sociale de l’environnement bâti grâce à des feuilles de route vers la qualité.

Pour atteindre ces objectifs, le partenariat réunit méthodologiquement 4 ensembles d’acteurs concernés par l’utilisation, l’étude, la planification, la conception, la construction et la gestion des environnements bâtis :

  • Les citoyens (représentants des communautés, y compris les minorités et les populations sous-représentées).
  • Les villes (acteurs nationaux, provinciaux et municipaux de la commande publique des environnements bâtis).
  • Organismes d’évaluation de la qualité (associations professionnelles, institutions qui décernent des prix d’excellence, conseils, villes).
  • Les universités (équipes de recherche interdisciplinaire).

Pour la première fois et à une échelle sans précédent dans les disciplines du design au Canada, le projet rassemble 14 universités, toutes les écoles d’architecture et la plupart des départements d’architecture du paysage et de design environnemental. Il mobilise 23 disciplines concernées par l’impact des environnements bâtis sur les citoyens. Soixante-huit organisations partenaires, y compris des institutions nationales et des organisations à but non lucratif, se joindront à une conversation portant sur quatre groupes thématiques afin d’aborder les considérations urgentes sur la qualité relatives à :

1- La justice spatiale et l’amélioration de la qualité de vie.
2- La résilience intégrée, la culture matérielle et la réutilisation adaptative.
3- La conception inclusive pour la santé, le bien-être, le vieillissement et les besoins spéciaux.
4- Les processus et politiques soutenant la réinvention des environnements bâtis.

Cet effort de collaboration sans précédent stimulera la formation, les stages et les connexions entre des centaines d’étudiants et des communautés de pratique. Le partenariat s’engagera dans une co-création intersectorielle de connaissances dont les résultats prendront la forme de « feuilles de route vers la qualité » (guides, analyses d’études de cas exemplaires, ressources pour la réflexion sur la conception et proposition de politiques publiques, etc.). Ceux-ci constitueront un Atlas vivant de la qualité dans l’environnement bâti instauré sur une plateforme numérique créée avec le soutien de la Fondation canadienne pour l’innovation. Conçu comme un forum public sur la valeur sociale, économique et environnementale de la qualité, l’Atlas vivant offrira un accès libre à des répertoires de projets primés, des études de cas, des analyses comparatives, des ressources et articles scientifiques, des podcasts didactiques interprétatifs, des cartes analogiques et des visualisations.

 

Subvention de partenariat du CRSH no 895-2022-1003

 

Pour consulter la liste complète des co-chercheurs, des collaborateurs et des partenaires officiels : 

Lien vers la plateforme du CRSH :

https://www.sshrc-crsh.gc.ca/results-resultats/recipients-recipiendaires/2021/pg-sp-fra.aspx

 

Comité de pilotage (2022-2023)

 

Josie C. Auger, PhD, Adjunct professor, Athabasca University

Jean-Pierre Chupin, PhD, Professeur, Université de Montréal, directeur du partenariat CRSH

Carmela Cucuzzella, PhD, Professor, Concordia University

Doramy Ehling, CEO, Rick Hansen Foundation

Terrance Galvin, PhD, Professor, Laurentian University

Thierry Montpetit, OAQ OAA, Public Services and Procurement Canada

Lyne Parent, Directrice, Association des architectes en pratique privée du Québec

Brian Robert Sinclair, PhD, Professor, University of Calgary

Federica Goffi, PhD, Professor, Carleton University

Robert M. Wright, MLA, Professor, University of Toronto

 

Dimitri Weibel, MSc Pol. Sc., coordinateur du partenariat CRSH

Le projet, dénommé Potentiels de la qualité architecturale : Équité, durabilité et ouverture culturelle, aura Jean-Pierre Chupin (Ph. D.) pour coordonnateur d’équipe. Le montant de la subvention octroyée au LEAP par le FRQSC (soutien aux équipes de recherche / Universitaire-renouvellement) pour ce projet s’élève à $423,420 et s’étalera sur une durée de 4 ans, donc jusqu’en 2027!

Pour 2022-2027, la programmation du Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle prend appui sur l’arrimage de trois chaires de recherche pour aborder une problématique centrale qui impacte directement la vie quotidienne de millions de citoyennes et citoyens : la qualité des environnements bâtis.

La programmation du projet Potentiels de la qualité architecturale : Équité, durabilité et ouverture culturelle, s’articule sur 3 axes :

  • Axe 1 : Équité, justice spatiale et amélioration de la qualité de vie (arrimé à la Chaire de recherche du Canada (2) sur la justice spatiale, McGill);
  • Axe 2 : Impératifs de durabilité et qualités matérielles des environnements construits (arrimé à la Chaire de recherche en design écologique et intégré, Concordia);
  • Axe 3 : Ouverture culturelle et processus de reconnaissance de la qualité architecturale (arrimé à la Chaire de recherche du Canada (1) en architecture, concours et médiations de l’excellence, Montréal).

La réflexion collective sur la qualité entend brosser un portrait global et cohérent de notre discipline et de son renouvellement, mais également, et peut être surtout, démontrer comment les acteurs de l’environnement bâti peuvent contribuer à une redéfinition de la qualité à un moment critique de notre histoire collective. L’équipe est composée de chercheurs des quatre universités montréalaises.

  • Université de Montréal : Jean-Pierre Chupin, Georges Adamczyk, Izabel Amaral, Denis Bilodeau, Anne Cormier, Bechara Helal, Virginie LaSalle
  • Université Concordia : Carmela Cucuzzella, Cynthia Hammond
  • Université McGill : Ipek Türeli
  • UQÀM : Thomas Bernard Kenniff, Louis Martin