La recherche se propose de définir les principes d’une nouvelle typologie de gratte-ciel capable de répondre aux défis de la montée des eaux, à la fois grâce à une meilleure résilience des niveaux inférieurs et à des adaptations potentielles des étages supérieurs à des fins de sécurité et de collecte d’énergie.

Objectifs :
Cette recherche exploratoire mettra en évidence les catégories de gratte-ciel les plus favorables à une adaptation de leurs étages inférieurs et supérieurs visant à les rendre plus résilients.
Problématique : Comment les gratte-ciels traditionnels pourraient-ils tenir debout en cas de grandes inondations ?
Questions de recherche :
1 – Quelles sont les principales stratégies de conception qui peuvent être déployées par les architectes pour transformer les niveaux inférieurs en cas de submersion ?
2 – Comment repenser les niveaux supérieurs, afin de permettre un refuge temporaire pour les usagers ?

Portée :
De New York à Shanghai, les villes côtières sont menacées par l’élévation du niveau de la mer et les marées de tempête imprévisibles. Selon un pronostic bien connu, d’ici 2050 environ 68 % de la population mondiale vivra dans des zones urbaines (Révision des perspectives d’urbanisation mondiale, 2018), ce qui implique le développement de structures verticales. 90 % des plus grandes villes du monde sont situées en bord de mer, pourtant, jusqu’à présent, la plupart des efforts déployés pour faire face au changement climatique ont porté bien davantage sur l’atténuation que sur l’adaptation. (Depietri. McPhearson. 2017).
Ces dernières années, les questions liées à l’eau ont fait l’objet d’une grande attention de la part de la communauté internationale. La seule réponse à cette tragédie imminente est d’adopter sans délais une stratégie efficace. (Dimensions of Sustainability, 1999.)
Jusqu’à présent, plusieurs stratégies d’ajout de superstructures ont été proposées dans des villes comme New York. Par exemple, le groupe de développement JDS a redessiné les toits des immeubles résidentiels, créant malheureusement des architectures peu excitantes et réservées aux résidences luxueuses. Ce genre de solution n’est donc pas pertinente pour d’autres types de structures de grande hauteur.

Contributions à long-terme :
Cette recherche contribuera au nécessaire débat sur le design des gratte-ciels contemporains, et plus particulièrement sur l’adaptation des systèmes aux effets du changement climatique. La recherche ouvrira la voie à une stratégie d’adaptation des structures existantes. Elle permettra également de questionner l’esthétique des gratte-ciels à l’ère du changement climatique, dans laquelle ils pourraient devenir des instruments actifs de la résistance et la résilience des villes à des menaces sans précédent.

Mandana Bafghinia, candidate au doctorat, chercheuse responsable
Superviseurs : Jean-Pierre Chupin et Bechara Helal
Assistant de recherche : Conor DeSantis, étudiant en master d’études urbaines

recherche financée par le Council of Tall Building and Urban Habitat (CTBUH – student research award),

À l’intersection de la théorie architecturale et des études culturelles, cette recherche examine l’architecture en bois comme un univers symbolique qui nous permet d’étudier la présence de la nature dans la culture humaine. Cette recherche théorisera la diversité des expressions de la qualité dans l’architecture canadienne, des points de vue de la préoccupation environnementale, de la culture constructive et de l’expression architecturale. En considérant l’architecture en bois comme une forme d' »écologie culturelle », elle cherchera à révéler comment les cultures canadiennes représentent et symbolisent leurs relations avec la terre et les ressources naturelles, ainsi qu’avec les cultures de ses peuples fondateurs.

Malgré l’intérêt pour le bois comme alternative majeure aux matériaux de construction à base de combustibles fossiles, cette recherche met en évidence le spectre symbolique des bâtiments en bois qui va des traditions locales et indigènes à l’esthétique écologique, représentant des formes de fabrication qui reposent à la fois sur une pratique traditionnelle de l’architecture et sur les technologies de construction récentes comme la conception assistée par ordinateur. Nous cherchons à mieux interpréter et comprendre comment les progrès de la pratique architecturale et des techniques de construction affectent la façon dont l’architecture est envisagée et construite au Canada au cours des dernières décennies. Parallèlement à l’étude de l’influence des considérations environnementales sur les formes architecturales au Canada, nous donnerons un sens à la dissonance au sein de la théorie de l’architecture entre les idées sur l’interdépendance et de l’autonomie de la forme architecturale (son apparence visuelle), du matériau (de quoi il est fait) et de la signification (les messages et idéaux qu’il exprime). Cette enquête fournira également une étude empirique mettant en perspective deux points de vue théoriques en matière de théorie architecturale. Ils ont été respectivement soutenus par les auteurs Kenneth Frampton (Columbia University) et Antoine Picon (Harvard University) qui défendent des points de vue opposés sur la matérialité et la culture numérique. Considérant un corpus de projets primés centrées sur le bois comme matériau de construction durable, cette recherche évaluera l’architecture canadienne exemplaire des bâtiments culturels publics et sa reconnaissance analytique en tant que pratique culturelle. Grâce à une série d’analyses comparatives au sein d’un corpus empirique de 40 projets récompensés en Ontario et au Québec, entre 2003 et 2020, nos principaux objectifs et nos principales phases de recherche sont les suivants :

Identification et illustration des expressions culturelles dans l’architecture en bois canadienne
Afin d’obtenir une compréhension approfondie de la variété des pratiques et des cultures dans l’architecture canadienne en bois, nous documenterons et analyserons les bâtiments en bois récompensés (par le biais de photographies, de dessins, de modèles physiques, de textes, etc.) Nous étudierons et identifierons ensuite les tensions entre les discours sur la durabilité et l’expression architecturale, ce qui nous permettra de sonder la place occupée par l’architecture en bois comme (1) une forme symbolique d’environnementalisme, comme (2) une stratégie pour s’engager avec les perceptions esthétiques, comme (3) lieu d’un débat sur les cultures traditionnelles et numériques dans la conception architecturale, et comme (4) un moyen pour les concepteurs d’encourager la vitalité des communautés et industries locales.

Visualisation et diffusion des résultats de la recherche
Les 40 projets étudiés seront publiés dans une source en libre accès, l’Atlas de l’excellence en architecture, une plateforme de documentation et de recherche sur l’architecture canadienne primée. Nous soumettrons également des travaux universitaires sur l’architecture canadienne en bois à une variété de publications en libre accès et évaluées par des pairs, ainsi que des présentations scientifiques dans le cadre d’événements universitaires. D’autres documents seront rassemblés et organisés pour une exposition d’architecture en bois canadienne exemplaire.

Izabel Amaral (Laurentian University), Jean-Pierre Chupin et Carmela Cucuzzella,
recherche subventionnée par le Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada (Programme développement Savoir) 2020-2022

2 projets :

  • Spatializing the Missionary Encounter funded by the SSHRC 2013-2017.
  • Building Architectural Networks: American Missionary Schools in the Eastern Mediterranean funded by the FQRSC 2013-2018.

Ipek Tureli, Jean-Pierre Chupin et Carmella Cucuzzella
recherche subventionnée par le Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada et le Fond Québecois de Recherche en Science Sociales 2013-2018

Problématique
Ce programme de recherche permettra de cartographier et de théoriser un nouveau type de pratique de l’art environnemental qui a émergé au cours des deux dernières décennies dans les contextes urbains canadiens. Cette nouvelle forme d’art a développé un « discours explicatif » caractéristique ou une stratégie rhétorique dans le domaine public, et traverse les disciplines de l’art, de la conception environnementale et de l’architecture. Nous appellerons provisoirement cette forme d’art « installation éco-artistique ». Ce mode distinct d’installation publique ne cherche pas seulement à persuader le spectateur des priorités écologiques ; il est plutôt motivé par le besoin impérieux d’expliquer et constitue donc en soi une forme entièrement nouvelle de discours explicatif qui transfère ce que nous appelons les « éco-enseignements » dans le domaine public. Nous estimons que ces nouveaux « dispositifs » artistiques témoignent d’un changement historique dans la relation des citoyens aux questions environnementales primordiales au cours des deux dernières décennies. Dans l’écart croissant entre la conscience collective et l’engagement individuel, les artistes ont trouvé un nouveau terrain d’action pour éclairer le public.

Contribution à la connaissance
Malgré le nombre croissant d’installations d’art éco, cette catégorie n’a pas encore fait l’objet d’une attention critique, notamment en raison de la combinaison complexe de l’art, du design, de l’espace public et des éco-enseignements. Nous pensons que la raison de ce manque d’attention réside, en partie, dans le fait que ces œuvres sont intrinsèquement difficiles à évaluer selon les méthodes disciplinaires traditionnelles : elles s’inspirent des beaux-arts, tout en mettant l’accent sur un certain didactisme que les discours artistiques de la fin du 20e et du début du 21e siècle regardent avec méfiance. Ces œuvres sont souvent profondément ancrées dans la conception durable, et, si elles occupent un espace qui évoque à bien des égards l’architecture, l’urbanisme et l’aménagement paysager, elles sont rarement confinées dans l’expertise de ces professions. L’émergence de cet art peut être liée à ce que le public perçoit comme l’échec persistant des politiciens à faire face à la crise écologique. Au-delà de la constitution d’un répertoire en ligne d’installations représentatives de l’art éco canadien, le principal objectif de cette recherche est de documenter les stratégies conceptuelles qui sont le véhicule de ce nouveau discours explicatif dans l’art éco public, et de théoriser la nature didactique des éco-enseignements qui en résultent. Notre hypothèse est que ces nouvelles pratiques hybrides dans le domaine public sont les dépositaires de connaissances inexploitées et indiquent des solutions potentielles, encapsulant une dimension particulière de la conscience environnementale, tout en se distançant de l’éthos abstrait de leurs prédécesseurs. Comment ces pratiques explorent-elles la conjonction de l’art, du design, de l’espace public et de la préoccupation écologique avec des stratégies hautement didactiques ?

Portée
Outre une cartographie scientifique monographique, des publications et des communications, les résultats de cette recherche, rassemblés sur une plateforme numérique bilingue en ligne intitulée « Carte canadienne de l’éco-art », répondront à des objectifs à la fois scientifiques et éducatifs, tels que définis, entre autres, par l’UNESCO, en diffusant l’expertise canadienne dans ce domaine et en présentant spécifiquement les approches didactiques et les idées potentiellement évolutives. Dans une économie numérique en pleine croissance, cette carte sera une ressource importante et innovante pour les étudiants de tous les domaines de l’art et du design, au Canada et dans le monde entier, ainsi pour les institutions et les agents de commande. A travers elle, les citoyens pourront se familiariser davantage avec les débats et les controverses importantes sur l’environnement et seront invités à prendre part à la conversation. Notre analyse des installations d’art éco devrait permettre d’accéder à une compréhension plus approfondie des questions environnementales actuelles et constituer une base de connaissances pour les générations futures.

Carmela Cucuzzella, Cynthia Hammond et Jean-Pierre Chupin
recherche subventionnée par le Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada (Programme Savoir) 2018-2022

Cette recherche-création vise à explorer le potentiel didactique de l’architecture dans son rapport avec la ville à travers l’étude et la conception des lieux de l’entre-deux. La problématique de l’innovation en matière d’architecture scolaire en centre-ville canadien au 21e siècle s’y trouve abordée dans une exploration des interfaces entre l’école et la ville

La spatialité de l’entredeux a été étudiée par l’architecte Aldo van Eyck dans les années 1960 ainsi que par le théoricien et professeur Bernard Tschumi depuis le début des années 1990. Leurs écrits et leurs œuvres constituent des références importantes pour notre projet. Les lieux qui relient les espaces d’enseignement et la ville constituent encore une zone grise de la recherche actuelle sur l’architecture scolaire qui tend à s’adresser surtout à la réussite scolaire dans un objectif d’éducation, de socialisation et de qualification à l’emploi plutôt qu’à théoriser la conception des lieux. Nous considérons toutefois que l’expérience d’une architecture attentive à la qualité des espaces d’enseignement et de la ville peut contribuer à sensibiliser les jeunes citoyens à la qualité du cadre bâti.

La conception des écoles et des lieux de l’entre-deux présente de nouveaux défis car les programmes fonctionnels et techniques évoluent lentement. Ces documents techniques qui décrivent en termes qualitatifs et organisationnels les projets d’édifices et à partir desquels les écoles sont conçues reproduisent un modèle d’édifice monofonctionnel avec terrain de jeu extérieur au ras de la chaussée bien qu’il ne corresponde plus depuis longtemps aux réalités foncières des centres-villes.

De façon paradoxale, plusieurs villes canadiennes sont en déficit d’écoles élémentaires qui, pourtant, jouent un rôle clé pour favoriser le développement urbain. Cette recherche-création propose un mode d’investigation original prenant appui sur le concours d’idées. En architecture, un concours d’idées ne mène pas forcément à la construction du projet lauréat, son objectif étant de faire émerger des propositions innovantes et de contribuer activement au débat public.

En plus d’être analysés, les résultats du concours pilote seront accessibles en ligne, en français et en anglais, sur le site de Catalogue des Concours Canadiens et feront l’objet d’une exposition publique. Ce faisant, ce projet entend contribuer également à la définition de la recherche-création en architecture ainsi qu’à une meilleure compréhension du rôle des concours dans le renouvellement de la discipline et de la profession. Il soutiendra la formation de futurs chercheurs et de futurs architectes qui seront initiés à la recherche en travaillant sur des questions qui exigeront leur contribution dans les années à venir.

La méthodologie du projet reprend un principe que nous avons testé lors d’un premier projet de recherche-création CRSH qui portait sur le logement social en tant que moteur de la transformation des centres-villes canadiens et montréalais : le volet création reposait également sur la tenue d’un concours mobilisant des étudiants de niveau maîtrise.

Ce nouveau projet entend mobiliser des chercheurs des disciplines de l’architecture, de la pédagogie, de la sociologie, de la psychologie, du design urbain et du paysage en vue de développer de nouvelles collaborations pancanadiennes. À l’extérieur de la communauté des chercheurs, le projet devrait fortement intéresser les commissions scolaires des grandes villes au Canada et à l’international, ainsi que des groupes représentant diverses parties prenantes.

Anne Cormier, Jean-Pierre Chupin et Georges Adamczyk
recherche subventionnée par le Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada (Programme Développement Savoir) 2018 – 2020

Recherches et exposition coordonnées par Georges Adamczyk et Bechara Helal

Galerie de l’Université de Montréal –  – Janvier – Mars 2018

Problématique
Pendant les deux dernières décennies, l’omniprésence des prix d’excellence au Canada a mis en lumière la question de la qualité architecturale, notamment vis-à-vis de la conception et la construction des institutions culturelles. Au cours de cette période, la profession comme la discipline architecturale ont été confrontées à la montée de deux paradigmes majeurs à l’origine de changements radicaux dans le cadre théorique : l’impératif de l’environnementalisme et l’avènement des nouvelles technologies numériques.
Notre hypothèse est que ces changements majeurs ont influencé le jugement de la qualité de notre environnement bâti et de celle des bâtiments publics. Nous proposons de rendre explicites ces influences en les théorisant à travers une série d’analyses comparatives des prix d’excellence canadiens. Comment les critères de qualité ont-ils été établis dans les prix canadiens depuis 1995 ? Comment le jugement architectural oscille-t-il entre la signification des formes et la performance environnementale, le symbolisme et l’innovation ?

Contribution à la connaissance
Nous proposons de cataloguer, de comparer et de classer la qualité architecturale au Canada depuis le milieu des années 1990. A l’aide d’un corpus général de plus de 1300 prix attribués à des bâtiments au cours des deux dernières décennies, nous examinerons un corpus spécifique de 150 bâtiments culturels, comptant notamment des bibliothèques et des centres civiques, programmes qui suscitent un large intérêt du public pour la qualité architecturale. Cette recherche implique un discours diachronique et synchronique ainsi qu’une analyse formelle avancée. Nous comparerons des ensembles de bâtiments primés, décodant les critères de jugement et déconstruisant les dispositifs auxquels ils sont liés. À partir de ces analyses, nous élaborerons des cartographies historiques, théoriques et critiques, en tenant compte de l’échelle, du programme et de la fonction de chacun des édifices primés.

Pour traiter ce phénomène complexe, l’équipe combine l’expertise multidisciplinaire de chercheurs dans les domaines de la théorie de l’architecture, du design thinking, de l’histoire de l’art et de la science, de la conception environnementale et de la théorie de l’innovation. Notre équipe a acquis une reconnaissance internationale pour son travail sur les concours de projets avec jury. Grâce à une subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation, nous avons acquis l’infrastructure numérique nécessaire à la documentation et au recoupement comparatif des données architecturales. Cette recherche antérieure était axée sur les projets non construits puisque les concours jugent les propositions architecturales telles qu’elles sont représentées dans une série de dessins d’architecture et de maquettes. Ce nouveau programme de recherche se concentre spécifiquement sur les prix d’excellence décernés aux bâtiments achevés, première étape méthodologique et théorique par la constitution d’une carte canadienne de la qualité architecturale.

Portée
Cette recherche permettra d’améliorer notre compréhension historique et théorique des représentations et de l’évaluation de la qualité de l’architecture publique au Canada, en particulier celle des institutions culturelles. Elle fournira une évaluation des définitions et critères récurrents en portant une attention particulière aux thèmes de l’innovation, du développement durable, de l’inclusion dans un contexte donné et de la représentation. Les résultats seront en accès libre sur Internet sous la forme d’un atlas interactif, présentant des cartographies associées aux projets exemplaires. Notre étude contribuera à une meilleure connaissance du patrimoine contemporain et s’efforcera de mettre en place les meilleures pratiques dans la formation des décideurs politiques, des comités de conception et des comités d’attribution des prix. Plus largement, une meilleure compréhension des critères de qualité architecturale aura un impact sur le jugement de la qualité au sein de toutes les disciplines qui déploient des critères qualitatifs d’excellence.

Jean-Pierre Chupin, Carmela Cucuzzella, David Theodore, Georges Adamczyk
recherche subventionnée par le Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada (Programme Savoir) 2017 – 2020

pgl

Exposition et livre collectif sur l’œuvre du bureau d’architecture PGL (Papineau Gérin-Lajoie) 

Louis Martin et Réjean Legault (dir.), Carlo Carbone,

Georges Adamczyk

Financement :

Conseil des arts du Canada

Ordre des Architectes du Québec

Institut patrimoine UQAM

Design UQAM

FRQSC (subvention de fonctionnement du LEAP)

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Innover en contexte patrimonial :
Problématique aujourd’hui omniprésente, la conservation du patrimoine peut-elle se faire sans compromettre la pleine exploration d’une architecture contemporaine, le patrimoine du futur? L’approche actuelle du patrimoine, fondée sur la notion de valeur, laisse-t-elle place aux valeurs créatives des architectes?
Prenant appui sur la base de données des concours du Leap, cette recherche fera l’analyse comparative et critique des systèmes de valeurs et des approches dans des concours impliquant des agrandissements, des rénovations et des insertions en milieu patrimonial depuis 1990 au Canada.
Titre du projet :
Innover et conserver : créer l’architecture contemporaine au risque du patrimoine
Organisme subventionnaire :
Conseil de Recherches en Sciences Humaines du Canada (C.R.S.H.)
Responsable :
Jacques Lachapelle


Professeurs associés :

Georges Adamczyk
Jean-Pierre Chupin
Susan Bronson
Denis Bilodeau
Pierre Boudon

Assistants de recherche :

Rim Ben Fredj, étudiante au PhD (UdeM)
Imen Ben Jemia, étudiante au PhD (UdeM)
Mathieu Pomerleau, étudiant à la MscA (UdeM)

Mélanie Jetté, étudiante à la M.Arch (UdeM)
Renée Mailhot, étudiante à la M.Arch (UdeM)
Alexandre Massé, étudiant à la M.Arch (UdeM)
Renaud Bourbonnais, étudiant au B.D.A. (UdeM)
Myriam Poulin, étudiante au B.D.A.(UdeM)

Titre du projet : 
Framing sustainability in contemporary projects for Canadian public spaces: a comparative analysis of the new critical role of biological models and naturalistic analogies for qualitative judgment in architectural and urban design competitions (1992-2012)

Organisme subventionnaire :

Responsable :
Carmela Cucuzzella
Jean-Pierre Chupin

Étudiants :
Anne Saint-Laurent
Manon Bruel
Marie Andrée Bérubé

Résumé de la recherche: